tag:blogger.com,1999:blog-46515752811414278842024-03-13T08:48:25.401-07:00saga des bouquinsGold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.comBlogger21125tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-78152639439300049572024-01-26T09:04:00.001-08:002024-01-26T09:04:00.235-08:00Critique du livre : La colère des hérissons, de Jacques Cassabois <p><span style="font-size: medium;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><em>La colère des hérissons</em> est un roman
salutaire : parce qu’il parle d’écologie avec
conviction mais aussi parce qu’il donne à ses jeunes héros une
place singulière et finalement assez rare pour être signalée. Ces
lycéens sont concernés par le monde dans lequel ils vivent, sont
responsables, engagés et acteurs de leur vie, loin de ces images
devenues autant de clichés où les jeunes se moquent de tout et ne
s’intéressent à rien. Animés par la force de leurs convictions,
ils se heurtent au monde des adultes qu’ils jugent parfois trop
résignés, trop fatigués et lassés pour avoir envie de lutter
contre ce qui leur semble décidé d’avance. Quant aux scènes
d’amour entre Clémence et Louis, elles sont de véritables
parenthèses enchantées comme si la force qu’ils puisaient en eux,
dans leurs sentiments, devait les rendre invincibles. Poétiques,
tendres et sensuels, souvent nimbés d’une atmosphère onirique,
ces moments d’intimité plein de douceur et d’émerveillement
sont d’une rare intensité et résonnent en contrepoint avec leurs
convictions citoyennes en butte avec une toute autre réalité.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"><em>Jacques
Cassabois</em>
signe un véritable manifeste écologiste très bien documenté
contre les gaz de schistes et signe aussi un roman chargé
d’une émotion qui va vous prendre par surprise et vous fera, j’en
suis sûre, verser bien des larmes dans la toute dernière partie du
roman. Jacques Cassabois ose un épilogue loin de tout idée de
consensus et de réconciliation, loin de tout happy end , absolument
bouleversant. Puissent Clémence et Louis aiguiser les
consciences, loin de toute idée de culpabilité mais avec un maître
mot : agir plutôt que subir et vivre sa vie, en pleine conscience.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">La colère des hérissons, Jacques Cassabois 2013 </span><br /></p>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-90288856845723733282023-12-22T09:02:00.003-08:002023-12-22T09:02:00.124-08:00Avis sur : Le carnaval des monstres Anne-Sophie Brasme<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">
</span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Après <i>Respire </i>,
Anne Sophie Brasme livre un second roman, capo qu’elle passe
aisément. Roman dans la veine nostalgie-déprime qui semble gagner
chaque année un peu plus de terrain dans l’édition, il se
démarque par l’originalité du style et par ses personnages, dont
l’auteur maîtrise totalement la finesse. Joachim, un photographe
fasciné par la laideur, passe son temps à prendre des photos de
tous les « monstres de la nature » qu’ils croisent et qui
acceptent, par narcissisme ou désespoir de cause, d’être pris
pour modèle. C’est par une petite annonce qu’il rencontre
Marica, jeune employée de librairie qui présente une difformité au
niveau de la bouche. Mais ce qui semble repousser au premier abord
finit par devenir une obsession pour le pseudo-photographe. Le
dualisme beauté | laideur, très présent dans l’œuvre de Nothomb
est parfaitement saisi par Anne-Sophie Brasme. Les personnages,
désespérés, perdus dans un monde qui ne leur laisse aucune place,
parce qu’ils ne correspondent pas aux clichés des modèles dans
les magazines, finissent par tomber amoureux, puis par se perdre. </span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Un
roman très réussi, qui se lit d’une traite, alternant deux points
de vue. D’une part, celui du photographe, via son journal intime,
et de l’autre, celui de Marica, par ses réflexions et son
parcours. Anne-Sophie Brasme est un réel espoir du roman français.
<i> </i></span></p><p lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><i>Le carnaval des monstres </i>Anne-Sophie Brasme, Editions Fayard,
17€ 225 pages</span></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-61901336017230863662023-11-11T08:50:00.001-08:002023-11-11T08:50:00.140-08:00 Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles<p> </p><p>
<span style="font-size: 12pt;">Nous sommes en 1889. Oscar Wilde s'apprête à écrire Le portrait de Dorian Gray.
Sa vie est bouleversée
lorsqu'il découvre l'un de ses amis assassiné. Avec la complicité
d'Arthur Conan Doyle, l'auteur de Sherlock Holmes et l'écrivain Robert
Sherard, Wilde décide de mener son enquête.</span>
</p>
<p>
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span>
</p>
<p>
<span style="color: purple;"><b><span style="font-size: 12pt;">Si vous cherchez un bon polar qui vous donne le frisson, passez votre chemin. A l'instar de la série <a href="https://web.archive.org/web/20120812030632/http://www.audouchoc.com/article-31095160.html"></a></span><span style="font-size: 12pt;">Mma Ramotszwe détective,</span>
<span style="font-size: 12pt;">l'intrigue est ici totalement secondaire.</span></b></span>
</p>
<p>
<span style="color: purple;"><b><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></b></span>
</p>
<p>
<span style="color: purple;"><b><span style="font-size: 12pt;">Si
vous souhaitez passer un bon moment en compagnie d'un roman
délicieusement british composé d'un humour unique et savoureux, que
vous connaissiez ou pas les œuvres d'Oscar Wilde, cette lecture
remplira à merveille son office.</span></b></span>
</p>
<p>
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span>
</p>
<p>
<span style="font-size: 12pt;">Gyles Brandreth connaît très bien son
sujet. J'ai été transposée dans la vie du célèbre dandy victorien pour
qui la constance est l'ultime refuge de ceux qui
manquent d'imagination. On aperçoit le génie, la complexité,
l'excentricité, la générosité et l'égoïsme d'un visionnaire. Les
nombreuses références aux auteurs anglais dont Dickens ajoute une
note piquante à ce voyage dans le temps. Je me réjouis de la suite.</span>
</p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-47934861992587837922023-10-05T08:24:00.001-07:002023-10-05T08:24:00.145-07:00Critique de : Un homme est mort de Kris & Étienne Davodeau<br /><p>
<span style="font-size: medium;">Au printemps 1950, une grève dure mobilise les milliers d’ouvriers des
chantiers navals de Brest. Le 17 avril, la police tire sur les
manifestants, en tue un et en blesse vingt autres. Le lendemain, la CGT
engage un jeune cinéaste de 22 ans pour filmer la suite du mouvement.
René Vautier (le futur auteur d’Avoir <em>20 ans dans les Aurès</em>),
tourne à l’arraché, monte douze minutes d’images avec des moyens très
rudimentaires, puis part les projeter de manière encore plus précaire,
nuit après nuit, dans tous les coins de la ville et des alentours :
après quatre-vingt-huit projections, la pellicule s’effrite en copeaux,
et le film-témoignage disparaît à jamais. Centré sur cet épisode inédit
(où un poème de Paul Eluard joue un rôle clé...), le récit évoque dans
le même mouvement et avec une limpidité emballante ce que furent ces
luttes sociales d’un autre siècle, la solidarité sans faille dans
l’adversité, l’espoir partagé de changer le monde, et le poids décisif
d’une culture prolétaire ancrée profondément dans la vie quotidienne. </span></p><p> <br /></p><p><span class="Titre1 gris-333333">Un homme est mort</span>
<strong>de Kris & Étienne Davodeau, </strong>Ed. Futuropolis, 80 p., 15 €. </p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-55663944828680498642023-09-05T08:21:00.001-07:002023-09-05T08:21:00.137-07:00Avis sur le livre : Opération Typhon de Joshua Mowll <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">
Peut-être avez-vous déjà entendu parler du « zoridium », croisé le nom
maléfique de Sheng-Fat ? Peut-être les « gyrolabes » vous disent-ils
quelque chose ? Vous savez alors qu’il s’agit respectivement d’une
substance hautement explosive, d’un impitoyable pirate de la mer de
Chine et de quatre mystérieux appareils servant à mesurer la gravité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> Dans ce cas, vous allez vous précipiter sur le deuxième tome des
aventures de Rebecca et Douglas McKenzie. Les autres, ceux qui
découvrent tous ces noms, gagneraient aussi à embarquer à bord de l’<em>Expédient,</em>
en compagnie des deux jeunes héros à la recherche de leurs parents
disparus. Nous sommes en 1920, à l’époque où la science n’avait guère de
doutes, où la planète recelait encore de nombreux mystères. Joshua
Mowll en fait revivre tous les charmes en un formidable récit
d’aventures, dans la grande tradition de Jules Verne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> C’est
minutieusement construit et documenté, enrichi de cartes piquées de
rouille, de photos sépia, de croquis scientifiques, de carnets de
dessins. De quoi muscler l’imagination !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><i> <span class="Titre1 gris-333333">Opération Typhon</span>
</i><strong>de Joshua Mowll, </strong>Traduit de l’anglais par Luc Rigoureau, éd. Flammarion, </span><strong></strong></p><p> </p><p> </p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-58596014642133227752023-08-18T08:19:00.001-07:002023-08-18T08:19:00.145-07:00lecture de : Comment c’était, Souvenirs sur Samuel Beckett,<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">
Dans Comment c’était, la poétesse Anne Atik évite aussi bien l’exercice
d’admiration que la camaraderie du quotidien. Ses souvenirs sur Samuel
Beckett s’étendent sur plus de trente ans d’amitié et de rencontres
régulières entre son mari, le peintre Avigdor Arikha, et l’écrivain.
Discrète et affectueuse, elle évoque les soirées arrosées, les silences,
les dîners prolongés où chacun récite un poème, où « Sam » parle de
Goethe, de Yeats, de la Bible, de Dante ou de Jane Austen. Les échanges
furent nombreux, et la narratrice retranscrit fidèlement ces moments qui
ne sont jamais anodins. Son récit est à la fois spontané et mesuré,
tendre et respectueux, car l’auteure n’est pas indiscrète, parle
simplement de ce qu’elle a pu voir et entendre, transmettant au lecteur
son émotion, tout au long de cette promenade délicate qui s’achève le 22
décembre 1989. Ce jour-là, sur la tombe de Beckett, une main anonyme
pose un ticket de métro où il est écrit : « Godot viendra. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br />
Annie Ernaux écrit La Place en 1983. C’est son quatrième roman et le
premier où elle ose écrire « je » pour évoquer l’histoire de son père,
paysan, ouvrier, épicier à Yvetot. Elle obtient le prix Renaudot,
devient un écrivain à succès. (Re)lire ce livre majeur, c’est comprendre
l’importance de son œuvre, sa cohérence et sa singularité. Ethnographe
de sa mémoire, Annie Ernaux s’expose en explorant son passé, en
rassemblant les paroles, les gestes de ses parents. Le récit commence
par deux scènes presque superposées : la narratrice vient de réussir
l’épreuve pratique du Capes, entrant ainsi dans le monde de la
bourgeoisie et de la culture. Au même moment, son père meurt brutalement
au-dessus du café-épicerie. On a parlé d’écriture plate, de récit vrai,
d’éclats de mémoire : le dossier de Pierre-Louis Fort qui accompagne La
Place sait « déchiffrer les détails » et donner l’envie essentielle de
poursuivre la lecture d’un écrivain refusant la tentation du romanesque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br />
Ils peuvent avoir plusieurs têtes, un corps de serpent couvert
d’écailles, des dents aiguisées, des ailes de chauve-souris, des
oreilles de hérisson. Ils maîtrisent les quatre éléments, se régénèrent
éternellement, et leur action est bienfaisante ou maléfique, selon les
époques et les cultures. Les dragons ont un rôle social, religieux et
moral, expliquent Patrick Absalon et Frédérik Canard dans leur bel essai
abondamment illustré, où ils décryptent passionnément cet être hybride
qui continue d’incarner nos peurs des mondes parallèles.<br /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Comment c’était, Souvenirs sur Samuel Beckett,</b> d’Anne Atik, éd. Points, 148 p., 7 €</span></p><p> <br /></p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-18136300269718339702023-07-16T08:14:00.003-07:002023-07-16T08:14:50.666-07:00Avis sur le livre : Design Ideas for Bathrooms, de Susan Hillstrom<p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><b>La rénovation d'une salle de bains est
l'un des meilleurs moyens d'augmenter la valeur de revente d'une
maison. Elle rend également l'utilisation de la salle de bains
beaucoup plus agréable. Que la salle de bains existante soit petite
ou grande, le livre <i>Design Ideas for Bathrooms,</i> de Susan Hillstrom, propose
des idées d'aménagement créatives pour tous les <a href="https://www.critt-tti.net/renovation-salle-de-bain-foix-ariege-09-devis-prix-tarif/">artisans rénovation de salle de bains à Foix</a> ou propriétaires.</b></p>
<h2 class="western"><br />Travailler avec l'espace : Salles de bains
principales, salles de bains familiales et demi-salles de bains</h2>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Le chapitre d'introduction de
Design Ideas aide les propriétaires à commencer à réfléchir à
l'espace disponible et à imaginer de nouvelles possibilités. Le
livre fait un excellent travail à cet égard en montrant des
photographies de magnifiques salles de bains qui conviendraient à
toutes sortes de goûts. Certaines sont minuscules, d'autres
immenses, mais toutes sont accueillantes et réalisables.</p>
<h3 class="western"><br />Baignoires et douches : Caractéristiques et
accessoires pour toutes les salles de bains<br /><br />
</h3>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui, les options pour les
baignoires et les douches sont époustouflantes. Qu'elles soient en
fonte, en matière synthétique, en carrelage, sur pied, sur pattes
ou encastrées, les propriétaires peuvent avoir tout ce qu'ils
imaginent. Le style de la baignoire, qui est un élément important
de cette pièce, donne souvent le ton pour le reste de la salle de
bains, c'est pourquoi il est prudent de penser à ce grand espace.</p><h3 class="western"><br />Style, budget et préférences tactiles :
Tout sur les surfaces</h3>
<p style="margin-bottom: 0cm;">
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Les choix abondent dans les rénovations
de salles de bains, notamment en ce qui concerne les matériaux à
utiliser pour les surfaces telles que les murs, les sols, les
armoires et les comptoirs. Gardez à l'esprit le style lors de la
sélection de ces produits, ainsi que la durabilité et les exigences
en matière de nettoyage. La rubrique Idées d'aménagement contient
des conseils utiles pour les types de surfaces suivants :</p><p style="margin-bottom: 0cm;">- Pierre<br />- Carreaux de
céramique<br />- Verre<br />- Béton<br />- Matières synthétiques<br />-
Bois<br />- Métal</p>
<p> <br /></p><p><i>Design Ideas for Bathrooms</i>, de Susan Hillstrom, éditions <span>Creative Homeowner : June 2005. </span> </p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-57980246916424927582023-03-02T07:59:00.003-08:002023-07-16T08:23:53.866-07:00Chronique du livre : Le Cryptographe de Tobias Hill<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">
En 2021, à Londres, un homme symbolise le pouvoir : John Law,
l’inventeur de Soft Gold, la monnaie électronique qui a remplacé les
bons vieux dollars, yens et euros. Son code est inviolable, et immense
la fortune de Law. Anna Moore, inspectrice des impôts, envoyée auprès de
Law pour enquêter sur l’un de ses comptes, est tout de suite fascinée
par ce dandy ombrageux, qui vit dans un château avec une femme trop
belle et un enfant trop intelligent. La fraude de Law une fois réglée,
Anna n’a plus qu’à partir. Mais peu de temps après, elle apprend que
Soft Gold est victime d’un virus, et John Law en fuite... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"><i>Le Cryptograph</i>e
est une fable somptueuse sur la vanité des hommes et la vacuité de
leurs désirs, mais Tobias Hill ne se contente pas d’écrire un remake de <i>Gatsby le Magnifique,</i>
ou de camper un héros tragique à la Orson Welles : il ne cesse de
tendre des pièges à son lecteur, l’entraînant sur de fausses pistes
– polar, fantastique, roman social à la Zola... Il nous décrit un futur
qui ne relève pas de la science-fiction, se contente d’anticiper les
choses, de rappeler que le progrès est un tourbillon dérisoire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;">Au cœur
de ce monde virtuel, Hill réinvente le château du Grand Meaulnes, noyant
ses personnages dans un brouillard épais. Puis, il nous laisse au bord
de la route, avec l’envie folle de découvrir tous les secrets de ce
livre qui est aussi une belle leçon de poésie contemporaine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="Titre1 gris-333333">Le Cryptographe</span>
<b>de Tobias Hill, </b>Traduit de l’anglais par Jean Vaché, éd. Rivages, 300 p., 20 €.<span style="font-family: arial;"> </span></p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-54241728255701348472021-09-01T10:18:00.009-07:002021-10-16T10:25:36.480-07:00avis sur le livre : Cellules solaires - 5e édition, Anne Labouret et alii<p> Voici un livre référence sur l'énergie solaire, écrit par des spécialiste du photovoltaïque et du solaire , voir leur page <a href="https://www.ucqpab.com/panneaux-solaires-autoconsommation-2020-kit-solaire-photovoltaique/">https://www.ucqpab.com/panneaux-solaires-autoconsommation-2020-kit-solaire-photovoltaique/</a> , dont on se contentera de relayer le chapitre dédié aux <b>lampes solaires</b> :<br /></p><p>
</p><p align="JUSTIFY">Quoi, vous n’avez pas la moindre petite lampe solaire dans votre intérieur ou votre <b><a target="_blank">jardin</a></b>
? ! Et l’environnement, le réchauffement climatique, la réduction
des émissions de CO2 !! Il est temps de vous y mettre D’autant
plus que les lampes solaires ne font pas partie de ces trucs écolo super
hype mais qui coûtent la peau des fesses : tout le monde peut
investir dans un petit pot lumineux ou une lanterne pour les soirs
d’été.</p>
<p align="JUSTIFY">Les lampes solaires sont du plus bel effet sur un
balcon ou dans un jardin. Si vous avez la chance de posséder
un espace extérieur spacieux, vous pouvez aussi vous tourner vers un éclairage de jardin plus sophistiqué avec <b>des spots ou
des balises solaires</b>. Avant d’acheter, vérifiez bien
quelques points : <b>l’éclairage LED</b> (ou DEL en
français) est à privilégier (plus résistant) et <b>la
batterie</b> (quand il y en a une) <b>doit être
recyclable</b>. Pour résumer, ce serait ballot de choisir une
lampe solaire qui fait plus de mal que de bien à l’environnement.
Vu la croissance que connaît le secteur « écolo »,
toutes les entreprises s’engagent sur cette voie avec plus ou moins
d’honnêteté et de conviction.</p>
<p align="JUSTIFY">Pour en revenir aux lampes solaires, le principal
avantage est donc ce renouvellement d’énergie propre sans limites.
En ce qui concerne les petites lampes décoratives, elles possèdent
un panneau solaire intégré. Il suffit donc de les laisser au soleil
la journée; certaines comme ce joli modèle artisanal de signé Claire s’allument dès que le
jour commence à tomber. Je vous conseille aussi de faire un tour du
côté des lanterne solaire. L’enseigne propose de mignons
spots solaires en forme d’anges ou accompagnés des 7 nains !</p>
<p align="JUSTIFY">Vous avez l’embarras du choix concernant les
lampes de <b>petite déco</b> : forme lanterne-rétro, futuriste, pot de
confiture… Il existe aussi désormais des lampes torches solaires à emporter pour vos randonnées et vos
vacances. Et puis l’autre bonne nouvelle dont je vous parlais plus
haut, c’est le prix : on en trouve des sympas à partir de 10€.
<b>C’est le genre de cadeau pas cher et original à offrir à
l’anniversaire d’un proche.</b> Et si vous vous dites que ce
n’est pas l’achat d’une lampe solaire qui va changer le monde
dans lequel on vit, sachez que l’ONU et la Banque Mondiale ne sont
pas d’accord avec vous : ils tentent à travers différents
programmes de nous encourager à passer du pétrole au solaire, une
transition inéluctable qu’il faut débuter dès maintenant.
Saviez-vous que l’utilisation des lampes à pétrole dans le monde
représente chaque année environ <b>50 milliards de litres de
pétrole</b>, <b>soit une dépense de 130 millions de
tonnes de CO2 </b>? Vive les lampes solaires !</p>
<p> </p><p><i><b> Cellules solaires - 5e édition : Les bases de l'énergie photovoltaïque</b></i>, de Anne Labouret, Pascal Cumunel, Jean-Paul Braun, Benjamin Faraggi , Collection : ETSF, Dunod 2010 </p><p> </p>Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-26728076890360043802020-11-21T08:13:00.000-08:002020-11-21T08:13:00.822-08:00Avis sur le livre : Un don de Toni Morrison
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-3D3RxyMKW_k/XoNeBi3oJ1I/AAAAAAAAADs/HhCUkbNKre8OdB2dtIfAlgB45gN--a6NgCLcBGAsYHQ/s1600/don.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="296" data-original-width="187" src="https://1.bp.blogspot.com/-3D3RxyMKW_k/XoNeBi3oJ1I/AAAAAAAAADs/HhCUkbNKre8OdB2dtIfAlgB45gN--a6NgCLcBGAsYHQ/s1600/don.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il arrive bien souvent
que l’audace et la verdeur qui façonnent le talent s’étiolent
au gré des ans. Pourquoi donc le feu qui nourrit la virtuosité de
<b>Toni Morrison </b>brûle-t-il de plus belle, comme avivé par une ardeur
constante ? Parce que l’écrivain américaine ne tourne pas là une
nouvelle page de sa carrière. Non. Elle tire de l’enseignement des
premières un feuillet suprême, dont la grâce et le rayonnement
poussent sa prose dans ses ultimes ressorts.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />‘Un don’ est une
oeuvre somme : roman des femmes, solidaires et jalouses, roman des
émotions violentes, roman de la possible coexistence des races,
roman de la mort, écrasante, et de la résurrection. Morrison
assemble les fragments d’une histoire bâtie sur le sang et les
larmes. Elle cristallise les espoirs et les désillusions qui, de
l’intime à l’universel, marquent déjà le nouveau monde du
sceau de l’infamie. Forte d’inépuisables symboles, empruntant
aux mythes antiques comme aux allégories bibliques, sa voix gagne en
profondeur à chaque nouveau destin, à chaque nouvelle étoile
qu’elle envoie danser sur l’obscénité du ciel. Et la résonance
infinie, l’inépuisable sémantique de son récit s’épanouit
dans des éclats lyriques et des métaphores fabuleuses que seul son
verbe économe autorise.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />De chaque fruit rare qu’elle cueille à
même l’arbre du langage, elle presse un suc cristallin, un nectar
des dieux qui coule sans discontinuer de cet exquis littéraire. Ce
don que promet le titre, c’est Toni Morrison qui nous le fait. Un
don sublime, généreux et sans réserve.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<i><b>Un don </b></i>de Toni Morrison, Editeur : <b>Christian Bourgois 2009</b></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-64975116732474209282020-09-25T08:10:00.000-07:002020-09-25T08:10:00.687-07:00avi sur Les chemins du désert, de Yasushi Inoué
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-SRT9GvK6Myw/XoNdVzP8DYI/AAAAAAAAADk/uTrcqEeQpYIhuoLG0z7Buks2_D4brCUJgCLcBGAsYHQ/s1600/chemins-desert.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="367" data-original-width="213" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-SRT9GvK6Myw/XoNdVzP8DYI/AAAAAAAAADk/uTrcqEeQpYIhuoLG0z7Buks2_D4brCUJgCLcBGAsYHQ/s320/chemins-desert.JPG" width="185" /></a></div>
<span style="font-family: Arial;">Ce roman est une histoire rêvée des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Manuscrits_de_Dunhuang">40000manuscrits des grottes de Dun Huang</a>, sur la route de la Soie
découverts au début du vingtième siècle et écrits dans les
dizaines de langues en usage au 11ème siècle dans cette région du
monde incroyablement ouverte à l'époque. Ce fut une découverte
inestimable pour notre connaissance, mais l'origine de cet
enfouissement d'une telle quantité de documents est mystérieuse. Y.
Inoué, mort en 1991, imagine ici une histoire, tout à fait
plausible, de cet événement.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial;">Inoué est un merveilleux conteur et ce roman
ne déroge pas. Il montre avec son talent habituel l'incroyable
complexité du monde des frontières de l'empire chinois où, face à
cet empire, des peuples souvent violents et en tous cas moins
organisés que leur grand voisin cherchent à mener razzias et coups
de mains, dès que la vigilance chinoise s'assoupit. Le cas des
Xixias, dont traite ce roman, est particulièrement significatif, ce
peuple ayant sérieusement menacé la Chine en son temps en bâtissant
sa force sur des alliances toujours fragiles et l'usage de
mercenaires, y compris chinois.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial;">C'est aussi un conflit de croyances, non sans
arrière pensées politiques. La route de la soie fut
particulièrement féconde et sut accueillir toutes les religions que
le reste du monde réprimait, comme le bouddhisme chassé de Chine au
siècle précédent, ou les religions chrétiennes dites
schismatiques, ou encore les religions persanes. Il suffira
d'attendre encore quelques années pour que s'y ajoute
l'islam...terriblement manichéen et fort peu respectueux des
civilisations qu'il fera en fait disparaître sans vraiment les
remplacer. Cette incroyable diversité et un calme relatif ont été
rendus possibles par la paix garantie par la férule chinoise, qui
permettait du même coup un commerce prospère. </span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial;">La problématique
a-t-elle vraiment changé ?</span><br />
<span style="font-family: Arial;">Un livre passionnant qui tient l'attention et
riche d'informations originales. Qu'espérer de plus ?</span><br />
<br />
<span style="font-family: Arial;"><i>Éditions Bibliothèque cosmopolite Stock
1995 (235 p.)</i></span><br />
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-25754040340212431182020-08-01T07:58:00.000-07:002020-08-01T07:58:04.467-07:00Gloire des princes, louange des dieux.
<span style="font-family: Arial;">Ce livre est le catalogue d'une très belle
exposition qui vient de se terminer à la Cité de la Musique. Il est
intéressant à plusieurs titres, que l'on ait ou non vu
l'exposition.<br /><br />D'abord il nous rappelle l'extraordinaire
histoire de l'Inde, au confluent d'influences et d'invasions qu'elle
a assimilées pour en faire son identité envers et contre tout. En
particulier l'Iran et le monde de l'islam ont laissé des traces
importantes, sans pour autant faire disparaître l'apport original de
l'hindouisme. <br /><br />Par ailleurs la musique indienne est un univers
qui est sans doute plus familier à nos oreilles qu'il ne l'était
encore récemment grâce aux concerts du Théâtre de la Ville et à
d'excellents CD, entre autres. Il est donc agréable de pouvoir se
représenter ce que l'on entend avec plaisir.<br /><br />Enfin ces
instruments sont des chefs d'oeuvre de lutherie et cela seul est un
bonheur pour le goût.</span> <br /><br /><i><span style="font-family: Arial;">Editions
Cité de la musique 2003</span></i>
<br />
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-30420644448327903582020-06-19T07:57:00.000-07:002020-06-19T07:57:03.452-07:00Avis sur le roman de Max Frisch : La grande muraille
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-XJeCKF4kUwE/XoNaUgrivxI/AAAAAAAAADY/9vkJyjY8VxwfkJ1EFpMnJoYpF69nOQzVACLcBGAsYHQ/s1600/muraille.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="463" data-original-width="278" height="320" src="https://1.bp.blogspot.com/-XJeCKF4kUwE/XoNaUgrivxI/AAAAAAAAADY/9vkJyjY8VxwfkJ1EFpMnJoYpF69nOQzVACLcBGAsYHQ/s320/muraille.JPG" width="192" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial;">Ecrite en 1947 cette farce
théâtrale convoque les grands personnages mythiques qui hantent nos
consciences : de César à Christophe Colomb en passant par
l'empereur Wang-Ti qui décida de construire la grande muraille de
Chine.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial;">De ce charivari, superbement mis
en spectacle, émerge un profond scepticisme : aucune vérité ne
résiste au temps, même pas l'espérance, refuge de ceux qui
cherchent à survivre à ce doute systématique. Nous sommes au
lendemain d'une guerre destructrice de valeurs !</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial;">Alors, seule la qualité de
l'instant reste un espoir de bien et de juste dans ce vide, et
l'amour est un mode privilégié de cette qualité.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial;">C'est en tous cas ce que nous
disent Roméo et Juliette qui passaient par là !</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial;"><i>Editions Gallimard - Le
manteau d'arlequin - 1990</i></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-71438202881791150372020-05-01T07:55:00.000-07:002020-05-01T07:55:03.047-07:00Le Musée des poissons morts de Charles d’Ambrosio
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-3NyswNw-h5A/XoNZ295j2SI/AAAAAAAAADQ/kkePTYliT94P12-fhH4idXHSBPuaiZ7BACLcBGAsYHQ/s1600/ambrioso.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="185" src="https://1.bp.blogspot.com/-3NyswNw-h5A/XoNZ295j2SI/AAAAAAAAADQ/kkePTYliT94P12-fhH4idXHSBPuaiZ7BACLcBGAsYHQ/s1600/ambrioso.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
“Tout poisson pêché
finira au réfrigérateur et tout homme dans une urne funéraire” :
parabole superbe, brutale et désespérante que Charles d’Ambrosio
propose dans son dernier recueil de nouvelles ‘Le Musée des
poissons morts’. Huit nouvelles glaçantes qui sont un cri allant
crescendo jusqu’au râle final de l’homme anéanti par
l’absurdité de l’existence.<br />Pêcheur ou poisson, victime ou
bourreau, bon ou mauvais, riche ou pauvre, le combat pour la vie est
le même pour tous : un corps à corps épuisant et dramatique pour
tenter de sauver au moins juste un tout petit bout de notre âme.</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />De
son écriture mordante, acide et décapante, Charles D’ambrosio
rappelle sans pitié que l’individu n’est qu’un pitoyable
pantin manipulé par les mains du hasard. L’espèce humaine,
pourrie de vices et de tares et qui se réfugie dans l’alcool, la
drogue ou derrière le mur de la folie, mérite-t-elle seulement de
vivre ? Et si oui, la vie vaut-elle la peine d’être vécue ? La
réponse laisse ici peu de place à l’espoir et pourtant, du fond
de ce noir réalisme, s’élève une toute petite voix, pleine de
poésie </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
et de tendresse, une petite voix qui fredonne : <br /><i>Où
vas-tu petite, ma toute petite ?<br />Où vas-tu mon bébé, ma poupée
?<br />Une pirouette, tu as deux ans, une pirouette, quatre ans
déjà.<br />Encore une et te voilà jeune fille, bientôt tu
t’envoleras.</i></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<i> </i> <br /><b>Charles D’Ambrosio</b> croit-il vraiment en
cette petite musique d’avenir, cette fragile lueur d’un bonheur
possible ? Ne cherche-t-il pas plutôt à combattre l’absurde et le
désespoir par la douceur d’un rêve perdu ? Mais combat pour vivre
ou combat pour rêver encore, à armes inégales, la bataille est
perdue d’avance.
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<i><b>Le Musée des poissons morts </b></i>de Charles d’Ambrosio, Editeur : <b>Albin Michel </b>2007</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-84804992720734688452020-03-28T01:18:00.000-07:002020-03-28T01:18:03.802-07:00Journal météorologique de Jacques-Pierre Amette
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-2c2a46eyyvo/XdUEzk-2ICI/AAAAAAAAACQ/xp0xmhoqRBQY6wyPEJuJHEbSsfEAeGgCgCLcBGAsYHQ/s1600/journal.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="332" data-original-width="264" src="https://1.bp.blogspot.com/-2c2a46eyyvo/XdUEzk-2ICI/AAAAAAAAACQ/xp0xmhoqRBQY6wyPEJuJHEbSsfEAeGgCgCLcBGAsYHQ/s1600/journal.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La Bretagne, un été. Sa mer, sa baie, ses rochers.
Elargissant le champ restreint de son titre froidement scientifique,
‘Journal météorologique’ est avant tout une invitation à l’art
de la contemplation, un doux condensé de poésie picturale et
d’envolées musicales. </span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Au fil des couleurs et des lumières
changeantes se mêlent son et sens des mots d’où jaillit toute la
grâce des tableaux maritimes de l’instant. Dans un style aérien
où la langue décrit avec sensualité la magie des ciels mouvants,
l’auteur parvient à suspendre le cours du temps pour y accrocher
ses quelques perles d’images. Expérience littéraire purement
épidermique, ‘Journal météorologique’ a le pouvoir d’éveiller
chaque sens, d’aiguiser le toucher autant que l’odorat, de
susciter l’admiration d’un paysage, de révéler le goût des
mots en bouche. </span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comme une vision déclinée d’une nature en
perpétuel mouvement, ce voyage au coeur des ciels et des mers,
tantôt agités, tantôt calmes, relève d’une aventure
sensorielle, intime et personnelle. Couchées brutes sur le papier,
les phrases comme des ébauches, naissent de la fulgurance des
sensations, des impressions : impressions de soleil levant, couchant,
regard méditatif d’un homme, happé par le bouillonnement des
éléments, sous la chaleur humide et les pluies torrentielles… </span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Habité par les forces qui l’entourent, Jacques-Pierre Amette,
parvient à transcrire les saveurs multiples de la beauté et de
l’éphémère, du vent qui balaie le ciel, de la lumière chaude
qui se heurte aux rochers mouillés. Poésie foisonnante, l’écriture
se renouvelle sans cesse, fluide et mouvante, comme ces nuages
omniprésents qui flottent à chaque page.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
</div>
<h1 class="western">
Journal météorologique de Jacques-Pierre Amette</h1>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Editeur : <b>Editions des
Equateurs</b><br />Publication : <b>19/3/2009</b>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-66236698783768028042020-02-08T01:14:00.000-08:002019-11-20T01:19:25.013-08:00Chronique de L’art et la manière de Georges Perec<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-AQVk3_tgRsQ/XdUFDkJXZnI/AAAAAAAAACY/Q0YLtenOhkc7P8MbK1UdPX4QEbpzMTXqgCLcBGAsYHQ/s1600/perec2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="590" src="https://1.bp.blogspot.com/-AQVk3_tgRsQ/XdUFDkJXZnI/AAAAAAAAACY/Q0YLtenOhkc7P8MbK1UdPX4QEbpzMTXqgCLcBGAsYHQ/s1600/perec2.JPG" /></a></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ajouté au titre à la
froideur toute scientifique, l’organigramme alambiqué qui ouvre ce
petit ouvrage intrigue : où va donc encore nous entraîner
l’insaisissable <b>Georges Perec</b> ? Parodie de guide pratique, ce court
texte propose l’étude exhaustive du chemin tortueux qui mène à
la précieuse augmentation. Rédigé pour une revue en 1968 et jamais
édité depuis, <b>‘L’Art et la manière…</b>’ déroule marche après
marche l’organigramme introductif : Perec étudie le champ de <i>tous</i>
les possibles, imagine les mille et une embûches susceptibles de
nuire à l’obtention des précieux francs supplémentaires. </span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Très
amusant, ce court texte se savoure comme une blague insistante et
loufoque. Les nombreuses digressions sans aucun intérêt (sur la
situation de la rougeole en 1966 par exemple) et l’inépuisable
flot de mots qui s’enchaînent comme les rouages d’une machine
implacable le rendent plus drôle encore.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br />Mais ‘L’Art et la
manière…’ ne se réduit pas à une pochade extravagante ou à
une satire sociale piquée. En digne membre de l’<a href="https://www.oulipo.net/">Oulipo</a>, <b>Perec
</b>double son récit d’une dimension expérimentale. Son objectif ?
“<i>Arriver à un texte réellement linéaire donc totalement
illisible.”</i> </span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Pour cela, il entasse inlassablement les
rebondissements, multiplie les exagérations, tourne en rond, oblige
le lecteur à repasser par toutes les embûches avant d’en
affronter une nouvelle. Il évacue même toute ponctuation pour ne
conserver qu’une interminable phrase de 80 pages. Perfide, lourd et
redondant à l’excès, l’auteur ne parvient pourtant pas à
gâcher notre plaisir. Bien au contraire. </span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<h1 class="western">
L’Art et la manière de Georges Perec</h1>
<h2 class="western">
D’aborder son chef de service pour lui demander
une augmentation</h2>
<h3 class="western">
de Georges Perec</h3>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Editeur : <b>Hachette
Littératures</b><br />
Publication :<b>12/11/2008</b>
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-72532548434990797062020-02-01T01:21:00.000-08:002020-02-01T01:21:00.307-08:00livre : La Chaussure sur le toit de Vincent Delecroix
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-xDOioe9Rt6s/XdUFkUTFwoI/AAAAAAAAACg/tBQZ4Kp_wuA6W605xQuPU_2-uC8IkZbFACLcBGAsYHQ/s1600/chaussure.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="613" data-original-width="396" src="https://1.bp.blogspot.com/-xDOioe9Rt6s/XdUFkUTFwoI/AAAAAAAAACg/tBQZ4Kp_wuA6W605xQuPU_2-uC8IkZbFACLcBGAsYHQ/s1600/chaussure.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Qui aurait pensé qu'une chaussure sur un toit
ferait la trame d'un roman ? Vincent Delecroix s'y est risqué. Il en
ressort un texte qui n'a rien d'ennuyeux. Simples et directs, les
mots du philosophe nous emmènent visiter les appartements des
locataires d'un immeuble près de la gare du Nord, celui qui donne
sur le toit où l'objet fétiche est abandonné. Il nous plonge avec
humour dans les pensées les plus intimes de ses protagonistes, du
plus jeune au plus vieux, du plus humain au plus “animal”, mais
chacun avec ses lubies bien personnelles.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />Un nouveau chapitre et
c'est un nouveau personnage qui s'ouvre à nous. Tous nous font part
de leur solitude malgré leur entourage, à l'image de cette
chaussure séparée de son autre pied. Et c'est ce même soulier qui
fait le point de raccord entre eux. Il appartient à tout le monde et
à personne à la fois et chacun propose sa version de l'histoire. Et
même quand on l'oublie, la chaussure refait surface grâce à un
récit habilement construit où tout finit par s'expliquer. Pourtant,
l'auteur ne cherche pas à être rationnel. Il n'est pas question ici
d’être crédible mais de laisser libre cours à son imagination,
de se distraire. </span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il devient difficile de délimiter la frontière
entre possible et improbable. Les deux s'entremêlent et on en
ressort rêveur. Delecroix nous ouvre de nouveaux horizons : tout ce
qui nous entoure peut finalement devenir un objet de contemplation.</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY">
</div>
<h1 class="western">
La Chaussure sur le toit de Vincent Delecroix</h1>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Editeur : <b>Gallimard</b><br />Publication
:<b>30/8/2007</b>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-76712484113402129682020-01-01T01:10:00.000-08:002020-01-01T01:10:04.437-08:00 Le Ramayana de Pascal Fauliot - suite<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-44ZuWfg05Bw/XdUDFWL5EoI/AAAAAAAAAB8/ceI5ioCR_IQUV1XK2KivzTCfoCkDX1ETwCLcBGAsYHQ/s1600/rama.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="462" data-original-width="289" src="https://1.bp.blogspot.com/-44ZuWfg05Bw/XdUDFWL5EoI/AAAAAAAAAB8/ceI5ioCR_IQUV1XK2KivzTCfoCkDX1ETwCLcBGAsYHQ/s1600/rama.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Un autre
point qui structure cette pensée est la foi en ce qu'on appelle la
réincarnation, qui signifie que tout ce qui naît dans le monde doit
assumer ce 'karma' qui conserve dans l'existence un lien individuel
avec un être disparu. Et si le poids de ce 'karma' est négatif le
nouvel arrivant dans le monde s'incarnera dans une espèce misérable,
alors qu'au contraire un karma positif le rapproche d'un objectif de
montée progressive dans l'échelle des êtres. Le bouddhisme
radicalisera d'ailleurs cette position . </span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Comment
faire, donc, pour améliorer son 'karma' ? C'est ce que nous montre
Rama par ses actes d'homme parfait, courageux et compatissant et
capable de tenir en respect le mal. Il sait qu'existe la loi du
monde, le 'dharma', dans laquelle s'inscrit la loi du bien et celle
du mal qui existent par leur opposition et leur lutte permanente.
Mais, il disposait d'un avantage considérable, étant lui même un
dieu fait homme, un 'avatar' de Vishnu, l'un trois dieux suprêmes de
ce panthéon complexe ! </span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>
</div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">La vie
indienne et d'une partie de l'Asie est encore de nos jours très
influencée par ce récit mythique qui continue à avoir sa place
dans la vie quotidienne de ces pays où le sacré et le profane n'ont
pas de frontière bien claire. A lire donc par tous ceux que ce monde
intéresse !</span></div>
<div align="JUSTIFY">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span> </div>
<div align="JUSTIFY">
<i><b>Le Ramayana de Pascal Faulio</b></i><br />
<span style="font-family: "arial";">Editions Casterman
(1990) </span>
</div>
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<br />Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-12958750333494398472019-12-05T01:08:00.000-08:002019-12-05T01:08:01.903-08:00Avis sur Le Ramayana de Pascal Fauliot<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-jfARUomwXno/XdUCesQIpgI/AAAAAAAAAB0/tUxuGVNJeSAxrxIQARxW7-C6vsklxnCYACLcBGAsYHQ/s1600/ramanaya.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="333" data-original-width="293" src="https://1.bp.blogspot.com/-jfARUomwXno/XdUCesQIpgI/AAAAAAAAAB0/tUxuGVNJeSAxrxIQARxW7-C6vsklxnCYACLcBGAsYHQ/s1600/ramanaya.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il ne s'agit pas du texte
de cette épopée indienne, mais d'une adaptation très abrégée,
destinée à un lecteur occidental pressé, du Ramayana sanskrit de
Valmiki qui compte 24000 vers. Sa lecture en est facile, fidèle me
semble-t-il et permet à un public large d'aborder en quelques heures
ce monument fondateur de la littérature de l'Inde (avec le
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=q5tgNHlFImk">Mahabharata</a>) sans en trahir l'esprit.
</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le Ramayana aurait été
écrit vers l'an 0 en reprenant d'anciennes légendes et récits
historiques et n'a pas cessé depuis d'être réédité et modifié.
C'est un aventure pleine de bruit, de fureur et d'amour qu'il est
hors de question de résumer ici ; mais quelques précisions sont
nécessaires pour qu'elle puisse être comprise au delà d'une belle
histoire. Car c'est aussi un texte sacré de l'hindouisme (mais
qu'est-ce qui n'est pas sacré en Inde ?), montrant comment dieux et
hommes sont liés dans la grande loi du monde (le 'dharma) et comment
l'homme idéal ici personnifié par Rama doit s'y conformer
consciemment. </span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans la pensée de
l'Inde, tout d'abord, les actes ont non seulement des conséquences
physiques, mais ils entraînent pour celui qui qui en est l'auteur
une responsabilité morale que rien ne peut défaire. Les
conséquences des actes peuvent être bonnes ou mauvaises parfois
même sans que l'auteur en soit conscient. C'est ce qu'on appelle le
'karma', somme de toutes ces charges morales, contrepartie de la
liberté de l'homme. </span></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-4105205322451752532019-11-20T01:02:00.001-08:002019-11-20T01:15:34.170-08:00lecture : Carnet du trimard de Jack London<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-qc_yusXj3jY/XdUBFEgVt8I/AAAAAAAAABg/JvmzEphGtOwQGxvi0E2PCmdYKoLL8IFEgCLcBGAsYHQ/s1600/jack-london.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="223" data-original-width="359" src="https://1.bp.blogspot.com/-qc_yusXj3jY/XdUBFEgVt8I/AAAAAAAAABg/JvmzEphGtOwQGxvi0E2PCmdYKoLL8IFEgCLcBGAsYHQ/s1600/jack-london.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comme grand nombre
d’oeuvres de jeunesse, le ‘Carnet du trimard’ de Jack London
est un éclairage, un balbutiement surgi de l’âge des amours
naissantes qui augure de la mue en une voix littéraire. Ce journal
inédit est aussi bref que percutant. London y fait le récit
quotidien de ses pérégrinations à travers l’Amérique. En 1894,
il rejoint l’”armée industrielle” une troupe de chômeurs qui,
sous l’impulsion de Jacob Coxey, un entrepreneur idéaliste, marche
sur Washington dans le but de pousser le gouvernement à
subventionner son projet de construction de routes à travers tout le
pays. Les soldats de cette armée fantoche, des va-nu-pieds,
s’embarquent illégalement dans des wagons de marchandises, où des
garde-trains et la police leur laissent peu de répit.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>Jack
London,</b> à 18 ans à peine, est déjà bien amoché par la vie. Il
affronte les réalités à coups d’enthousiasme et de camaraderie,
avant d’en rendre compte dans une touchante ingénuité. Avec ses
compagnons d’infortune, il pratique l’insubordination et le
putsch comme des gosses qui jouent à faire semblant. On “dégomme”
les capitaines quand d’autres passent en cour martiale. Dans cette
parodie militaire, l’écrivain voit s’éveiller son goût et ses
engagements. Au confort ou à la concession, il préfère l’aventure
et la révolte.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La vie sauvage et rude, l’amour des grands
espaces ou des animaux, les prémices d’une conscience socialiste,
autant de fondamentaux de l’oeuvre de Jack London sont à l’ébauche
dans son carnet, derrière les détails d’un quotidien de
souffrances et d’incertitudes. Ce court journal renferme les
ingrédients de ‘La Route’, son roman initiatique publié en
1907. Il reflète autant de déceptions que d’espoirs et laisse le
souvenir d’un extraordinaire passage vers l’âge d’homme. </span></div>
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<br /></div>
<b><i>Carnet du trimard de Jack London</i></b><br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Editeur : <b>Tallandier</b><br />
Publication
:<b>6/12/2007</b>
</div>
Gold2mhttp://www.blogger.com/profile/08645027579200159628noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4651575281141427884.post-25221088684611422512019-10-09T01:04:00.000-07:002019-11-20T01:16:12.757-08:00Avis sur Côte ouest de Paula Fox<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://1.bp.blogspot.com/-V3-bCKI5SZk/XdUBo8AwJiI/AAAAAAAAABo/eIq38MqO1vQJ_NAu0kRCwL9tzPMQgedkQCLcBGAsYHQ/s1600/paula-fox.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="336" data-original-width="594" src="https://1.bp.blogspot.com/-V3-bCKI5SZk/XdUBo8AwJiI/AAAAAAAAABo/eIq38MqO1vQJ_NAu0kRCwL9tzPMQgedkQCLcBGAsYHQ/s1600/paula-fox.JPG" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Des <span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">pérégrinations de
la jeune Annie, une gosse délaissée dans l’Amérique du début
des années 1940 - au sortir de la Dépression et dans les murmures
de la Seconde Guerre mondiale - Paula Fox tire une chronique sociale
acérée et le récit au vitriol d’un apprentissage douloureux.
Sans concession, l’écrivain analyse le dégoût de soi et des
autres, expose les ressorts de la manipulation et de l’aliénation.
Elle dissèque la complexité des interactions humaines, hésitantes,
malhabiles, superficielles et pose un regard sévère sur ses
contemporains. Dans ‘Côte ouest’, le communisme est une
obsession risible, tandis que le capitalisme engendre d’outrageux
divertissements, des monstres qui étouffent, avalent et digèrent
les rêves qu’ils suscitent.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Sa petite Annie est un fantôme, le
double féminin de ‘L’Homme invisible’ de Wells, entité
diaphane d’incertitude et de fragilité qui échoue sur la plage en
plaqué or d’Hollywood. Cet Ouest fantasmatique, gris et
poussiéreux, où se brisent les promesses de gloire et de richesse,
où des paumés usent leurs dernières ambitions, où les glorioles
d’écrivaillons minables sont aussi fuyantes que du savon. Paula
Fox est une artiste, parce qu’elle manie l’insaisissable et le
dégoût avec autant de réalisme que de force. Nimbé de lumière
pâle et de désenchantement, son texte est ciselé, couché à
l’encre diluée de l’amertume. </span></div>
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<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Sa plume avale les conversations,
saute d’un personnage à un autre, suit le va-et-vient des corps,
les états d’âme, jusqu’à provoquer cette nausée qui imprègne
son oeuvre. ‘Côte ouest’ se mérite, on n’y entre pas sans
effort ni constance, on n’en sort pas indemne. A la fois symbolique
et hyperréaliste, incroyablement symptomatique de la culture et de
l’histoire américaine, le roman de Paula Fox, écrit en 1972, aura
mis 35 ans de trop à arriver chez nous.
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<i><b>Côte ouest de Paula Fox</b></i></div>
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Editeur : <b>Folio</b><br />
Publication :
<b>17/4/2009</b>
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