Avis sur le roman de Max Frisch : La grande muraille
Ecrite en 1947 cette farce
théâtrale convoque les grands personnages mythiques qui hantent nos
consciences : de César à Christophe Colomb en passant par
l'empereur Wang-Ti qui décida de construire la grande muraille de
Chine.
De ce charivari, superbement mis
en spectacle, émerge un profond scepticisme : aucune vérité ne
résiste au temps, même pas l'espérance, refuge de ceux qui
cherchent à survivre à ce doute systématique. Nous sommes au
lendemain d'une guerre destructrice de valeurs !
Alors, seule la qualité de
l'instant reste un espoir de bien et de juste dans ce vide, et
l'amour est un mode privilégié de cette qualité.
C'est en tous cas ce que nous
disent Roméo et Juliette qui passaient par là !
Editions Gallimard - Le
manteau d'arlequin - 1990
Commentaires
Enregistrer un commentaire